Mon souhait est d’ouvrir un espace où nous pourrons discuter de façon pratique de l’application, dans notre société moderne,des instructions et directions que l’on peut trouver dans l’enseignement du Bouddha. Cela s’applique à notre pratique méditative, mais aussi à l’exercice des six paramita dans les détails de notre vie quotidienne.
Dialogue de Janvier:
Dialogue de Février:
Préliminaires communes.
Quid des Exercices Préliminaires ?
L’étape des pratiques préliminaires est-elle incontournable ?
Que faire de la résistance à entreprendre cette section du chemin ?
Où est l’entraînement au calme mental (Samatha) dans ces exercices ?
Dialogue de Mars
Dialogue d’Avril:
Comment gérer les distractions de l’esprit ? Par exemple aller au cinéma ou au théâtre, lire un roman, les médias sociaux, ou regarder la télé. La distraction vient-elle du fait que l’esprit n’arrive pas à se retrouver en lui-même, qu’il est perturbé par les perceptions, par les formes, par les sensations? Comment garder le cap de la pratique quand on est trop lucide sur ce qui se passe dans notre société ?
Dialogue de Mai:
Les quatre forces transformatrices:
Le pouvoir du regret : rappeler toutes nos actions négatives dans le passé motivées par l’ignorance, l’attachement ou l’aversion. Le pouvoir de l’appui : se réfugier dans les trois joyaux, Bouddha, Dharma et Sangha.
Le pouvoir du remède : le mantra, la visualisation et la concentration mentale sur la purification.
Le pouvoir de la retenue : ou l’engagement de s’abstenir de créer du karma (actions) négatif à l’avenir.
Dialogue de Juin:
Patience, régularité ou sprint sur la voie du Mahamoudra.
Dialogue de Septembre:
Huit préoccupations mondaines : Un indicateur fiable des fixations centrées sur l’ego
Les huit préoccupations mondaines sont un ensemble de préoccupations mondaines qui motivent généralement les actions des êtres ordinaires.
Elles sont :
L’espoir du plaisir et la peur de la douleur,
L’espoir du gain et la peur de la perte,
L’espoir des éloges et la peur des critiques,
L’espoir d’une bonne réputation et la peur d’une mauvaise réputation.
Ces préoccupations mondaines sont considérées comme un obstacle à la pratique spirituelle authentique.
Traleg Kyabgon Rinpoché a dit à leur sujet :
“Nagarjuna déclare que nous devons être prudents dans la façon dont nous comprenons ces ensembles de facteurs. Nous ne devons pas penser que les « huit dharmas mondains » signifient que nous ne devons pas les avoir ou que nous devons faire des efforts pour ne rien obtenir, ou ne pas penser qu’être loué est mieux qu’être dénigré. Cela signifie que nous ne devons pas trop les rechercher et que nous ne devons pas trop nous soucier de savoir si les gens nous louent ou nous rabaissent ou être obsédé par la pensée de l’inconfort. Cela signifie également que nous devons être capables de gérer les pertes lorsqu’elles surviennent et de ne pas sombrer dans un état profond de dépression ou de désespoir. Comme le dit Nagarjuna, même les personnes spirituellement très avancées font encore l’expérience de toutes ces choses. Elles peuvent faire l’expérience du gain, de la louange et de toutes ces choses. Elles ne sont pas rejetées ; cela ne signifie pas qu’il faille les éviter. Cela signifie que nous ne devons pas être obsédés par l’idée d’en faire trop en essayant d’avoir plus de richesses et plus de propriétés ou en essayant de nous assurer que les gens nous louent et ne nous dénigrent pas. C’est une autre chose avec laquelle un pratiquant bouddhiste doit essayer de trouver un équilibre. Étant dans le monde, nous ne pouvons pas les éviter. Encore une fois, c’est une question d’attitude ; c’est la façon dont nous abordons les « huit dharmas mondains » qui détermine si nous allons mener une bonne ou une mauvaise vie.”
Dialogue d’Octobre:
Naviguer sur le terrain du changement
Synopsis :
Déni ou refus du changement. Peur de l’inconnu. Attachement à l’habituel, même s’il est douloureux ou inconfortable. Toutes ces petites morts que nous traversons dans notre vie quotidienne peuvent être des renaissances dans un état de conscience supérieur, plus libre, mieux équipé pour embrasser le quotidien et ce qu’il nous apporte. Comment pouvons-nous nous préparer à affronter l’inévitable ?
I. La résistance au changement
Cette section explore les réactions humaines courantes au changement, en soulignant le déni, la peur et l’attachement à la familiarité comme des obstacles clés. Elle souligne comment ces réactions, bien qu’apparemment négatives, peuvent être considérées comme des opportunités de croissance et de transformation.
II. Transformation par l’acceptation
Cette section se concentre sur le recadrage de l’expérience du changement. Elle soutient qu’accepter l’inconnu et abandonner les anciens schémas peut conduire à un niveau de conscience plus élevé et à une plus grande capacité à relever les défis de la vie.
III. Se préparer à l’inévitable
Cette section pose la question de savoir comment cultiver un état d’esprit réceptif au changement. Elle suggère que le développement de compétences et de pratiques spécifiques peut permettre aux individus de faire face au changement avec une plus grande résilience et adaptabilité.
Propositions de contemplation :
Quelles sont les trois réponses émotionnelles courantes au changement ?
Comment le synopsis décrit-il notre attachement aux routines familières ?
Quels avantages potentiels peuvent découler de l’acceptation du changement ?
Quelle métaphore le synopsis utilise-t-il pour décrire le processus de changement ?
Selon le synopsis, quelle est la clé pour naviguer dans le changement inévitable ?
Comment la peur contribue-t-elle à notre résistance au changement ?
Expliquez le concept de « petites morts » dans le contexte de la vie quotidienne.
Que suggère le synopsis sur notre « état de conscience supérieur » ?
Comment un changement d’état d’esprit peut-il nous aider à aborder le changement de manière plus positive ?
Quel est le principal message que le synopsis transmet sur le changement ?
Découvertes possibles :
Trois réponses courantes au changement sont le déni, la peur de l’inconnu et l’attachement au familier.
Le synopsis décrit notre attachement aux routines familières comme une attache à l’habituel, même lorsque ces routines sont douloureuses ou inconfortables.
Accepter le changement peut conduire à un état de conscience plus élevé, nous rendant plus libres et mieux équipés pour relever les défis quotidiens.
Le synopsis utilise la métaphore de la mort et de la renaissance pour décrire le processus de changement.
La clé pour naviguer dans le changement est de nous préparer à affronter l’inévitable avec une volonté de nous adapter et de grandir.
La peur de l’inconnu nous fait souvent résister au changement, même s’il pourrait être bénéfique.
Les “petites morts” font référence aux expériences quotidiennes consistant à abandonner de vieilles habitudes, croyances ou situations qui ne nous servent plus.
Le synopsis suggère que notre “état de conscience supérieur” est celui d’une liberté, d’une conscience et d’une résilience accrues.
En considérant le changement comme une opportunité de croissance plutôt que comme une menace, nous pouvons l’aborder avec une attitude plus positive et réceptive.
Le message principal du synopsis est que le changement est une partie inévitable de la vie et que l’accepter peut conduire à une transformation personnelle et à une expérience de vie plus riche.
Suggestions de discussion :
Discutez des barrières psychologiques et émotionnelles qui empêchent les individus d’accepter le changement.
Analysez l’utilisation de la métaphore de la mort et de la renaissance dans le synopsis en relation avec la croissance et la transformation personnelles.
Explorez les avantages et les défis potentiels de sortir de sa zone de confort et d’accepter de nouvelles expériences.
Comment le développement d’un état d’esprit plus flexible et adaptable peut-il contribuer au bien-être et à la résilience généraux d’une personne ?
En réfléchissant à votre propre vie, discutez d’une expérience de changement significative et de la manière dont elle a façonné votre croissance personnelle et votre compréhension de vous-même.
Glossaire des termes clés :
Déni : refus de reconnaître ou d’accepter une réalité ou une situation.
Peur de l’inconnu : appréhension et anxiété découlant de l’incertitude concernant des événements ou des expériences futurs.
Attachement : lien émotionnel avec une personne, un lieu ou une chose.
Petites Morts : Représentations symboliques de l’abandon quotidien de vieilles habitudes, croyances ou attachements.
Renaissance : Représentation métaphorique de la transformation et du renouveau qui se produit après une période de changement ou de perte.
État de conscience supérieur : Niveau de conscience caractérisé par une meilleure compréhension, sagesse et acceptation.
Accepter : Accepter et accueillir volontairement quelque chose, même si c’est difficile.
Inévitable : Quelque chose qui est certain de se produire et qui ne peut être évité.
Zone de confort : État psychologique dans lequel une personne se sent en sécurité et en contrôle, souvent caractérisé par des routines et des comportements familiers.
Résilience : Capacité à s’adapter et à rebondir face à l’adversité, aux défis et aux revers.
Dialogue de Novembre:
Transformer l’Adversité en Chemin d’Eveil.
Ce texte présente les enseignements bouddhistes sur la transformation de l’adversité en voie d’illumination. Il décrit les méthodes utilisant la bodhicitta conventionnelle et ultime, en soulignant l’importance de reconnaître la nature illusoire de la souffrance et de cultiver des vertus comme la compassion. Trois perspectives clés – le bonheur, la gratitude et la pureté – sont préconisées pour surmonter les obstacles. Le texte détaille également quatre pratiques pour développer le bonheur, abandonner la souffrance, utiliser le mal des autres et rechercher l’aide d’êtres positifs, préconisant finalement l’application continue de la pleine conscience à toutes les expériences. L’objectif est d’atteindre un état de libération de la souffrance et d’atteindre la bouddhéité.