Chér.e.s Ami.e.s
Je vous propose de nous retrouver pour la session en français, le
samedi 26 Avril, 2025 à 16:00, heure européenne (CET).
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Meeting ID: 889 5102 6108
Passcode: 066906
Ce mois-ci nous discuterons de:
Le noble Sūtra du Grand Véhicule, « Le Sūtra de l’Or ».
Hommage à tous les bouddhas et bodhisattvas.
C’est ainsi que je l’entendis un jour.
Le Bienheureux résidait dans le Jetavana, le parc d’Anāthapiṇḍada. À ce moment-là, le Vénérable Ānanda lui demanda :
« Bienheureux, comment faut-il considérer l’esprit d’éveil ?»
Le Bienheureux répondit :
« Vénérable Ānanda, la nature de l’esprit d’éveil doit être considéré comme semblable à l’or. De même que l’or est pur par nature, l’esprit d’éveil est pur par nature. De même qu’un bijoutier façonne l’or en une multitude de formes, la nature de l’or ne change pas. Bien que l’esprit d’éveil puisse sembler posséder une variété d’attributs uniques, ceux-ci, en fin de compte, ne s’écartent jamais de l’esprit d’éveil. Par conséquent, sa nature ne change pas. »
Le Bienheureux prononça alors le verset suivant :
« L’esprit d’éveil est pur.
Efforcez-vous d’être bénéfiques pour vous-même et pour les autres.
Méditez sur l’essence immatérielle.
Soyez attentifs à ce qui engendre la sagesse.»
Le Bienheureux parla ainsi, et le Vénérable Ananda, toute sa suite, et le monde avec ses dieux, ses humains, ses asuras et ses gandharvas se réjouirent et louèrent ses paroles.
Ceci complète le noble sūtra du Grand Véhicule, « Le Sūtra d’Or ».
Glossaire:
Bienheureux
bcom ldan ’das
བཅོམ་ལྡན་འདས།
bhagavat
Dans la littérature bouddhiste, il s’agit d’une épithète appliquée aux bouddhas, le plus souvent à Śākyamuni. Ce terme sanskrit signifie généralement « posséder la fortune », mais dans un contexte spécifiquement bouddhiste, il implique qu’un bouddha possède six qualités auspicieuses (bhaga) associées à l’éveil complet. Le terme tibétain — où bcom se réfère à « soumettre » les quatre māras, ldan à « posséder » les grandes qualités de la bouddhéité, et ’das à « aller au-delà » du saṃsāra et du nirvāṇa — reflète peut-être la tradition commentatrice où le sanskrit bhagavat est interprété, en outre, comme « celui qui détruit les quatre māras ». Cela est réalisé soit en lisant bhagavat comme bhagnavat (« celui qui a brisé »), soit en faisant remonter le mot bhaga à la racine √bhañj (« briser »).